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Interview burlesque : Bambi Freckles’s

Reprenons la série d’interviews d’effeuilleuses burlesques avec l’énigmatique Bambi Freckles’s. Effeuilleuse burlesque à ses heures, elle se distingue de ses consoeurs Atanith Del Hammer ou Juliette Dragon avec son physique atypique, très proche des canons de la beauté des années 20 ! Découvrez son parcours mais aussi ses secrets de beauté et son modèle féminin vintage…

Qui est Bambi Freckles’s ?

Camille: Depuis quand fais-tu du burlesque et comment as-tu rencontré le burlesque ?

Bambi Freckles’s : Cela fait maintenant 3 ans et demi que je suis effeuilleuse burlesque, j’exerce surtout cette activité sur la Côte d’Azur mais il m’arrive de me déplacer sur Paris ou ailleurs quand l’occasion se présente. Je profite généralement d’un séjour sur place pour mêler vacances et scènes burlesques.

Ayant fait beaucoup de danse dès mon plus jeune âge, j’ai d’abord suivi une formation de danse classique puis de modern jazz, ado je rêvais devant les danseuses du Crazy Horse en imaginant pouvoir intégrer leur troupe un jour… Manque de chance pour moi, l’un des premiers critères de sélection pour fouler les planches du cabaret parisien est d’être assez grande et c’est loin d’être mon cas. J’ai mis mes rêves de côté jusqu’à découvrir le burlesque, entre autre à travers Dita Von Teese bien sûr, et c’est en assistant à un spectacle burlesque que ma vocation m’est venue. J’ai ensuite pris des cours auprès de l’agence Neo Retro et c’est Lady Flo qui m’a fait monter sur scène la première fois.

Les noms de scènes des effeuilleuses burlesques ont souvent une longue histoire… Pourquoi as-tu choisi Bambi Freckles’s ?

Bambi était un surnom que l’on m’avait donné au lycée, en rapport à ce personnage de Disney roux, aux grands yeux papillonnants et aux pattes maigrichonnes.

Freckles se traduit par « tâches de rousseurs », c’est pour le côté plus sexy du fait qu’une tâche de rousseur peut se retrouver à plein d’endroits incongrus du corps: sur un pommette bien sûr, mais aussi sur l’arrondi d’une épaule ou au creux d’un poignet. C’est subtil une tâche de rousseur…

Si tu ne devais choisir qu’une seule icône vintage, laquelle serait-ce ? Pourquoi ?

Sans la moindre hésitation, la belle Louise Brooks ! Icône du cinéma muet et des années folles. C’est elle qui lança la mode, tant imitée à l’époque, de la coiffure garçonne: un carré court avec un frange, coiffure que j’ai longtemps porté. J’aime sa beauté mystérieuse. Elle a d’abord commencé sa carrière comme danseuse au Ziegfeld Follies de Broadway, elle a une grâce fabuleuse. Les films dans lesquels elle a joué sont une grande source d’inspiration pour moi, notamment « The canary murder case » où elle joue le rôle d’une danseuse de cabaret justement.

Quel est ton numéro favori ? Pourquoi ? D’où vient-il ?

On peut compter sur les doigts d’une main le nombre de numéros que je présente, simplement parce que je veux me concentrer au maximum sur la qualité de mes shows. Mon préféré est toujours le petit dernier, en ce moment c’est « la garçonne », un numéro sur les femmes libérées des années folles, sur « All that jazz » la BO du film « Chicago ». J’y mêle les mimiques et la gestuelle de Charlie Chaplin, un brin de machisme puisque je suis habillé en dandy anglais un peu misogyne. Bref, c’est l’histoire d’une femme qui sait ce qu’elle veut, avec du caractère et de l’humour… Je drague à fond le public et ça plait beaucoup. Sur scène je perds toute ma timidité et mes angoisses naturelles, alors si en plus l’assistance est réceptive alors là je m’amuse vraiment…

L’effeuillage burlesque et la mise en beauté

Quels sont tes petits secrets de beauté pour toujours être au top sur scène ?

Ma peau m’obsède, et sa pâleur en particulier. Toute l’année je la protège avec un indice solaire élevé, généralement du 50. Je ne me mets jamais au soleil, hors de question d’avoir un coup de soleil ou des marques de bronzage lorsque je dois ensuite me déshabiller sur scène. Le « tue-crédibilité » absolu!

Évidemment, j’aime beaucoup me maquiller : lèvres rouges pailletées, oeil charbonneux (à ce sujet, n’hésitez pas à suivre le tuto smoky eyes pour le reproduire facilement) et sourcils redessinés. Le visages et ses expressions doivent être visibles de loin, si la personne au fond de la salle ne voit pas bien vos clins d’œil ou votre sourire ça n’a aucun intérêt. Et pour le reste : paillettes, paillettes, paillettes, j’en mets sous toutes les formes et j’adore la poudre nacrée pour le corps.

Quel est ton article préféré sur le blog VintageMakeUp.fr et pourquoi ?

Je suis une lectrice assidue du blog, j’y pioche pas mal de petites astuces, d’idées shopping et coiffures vintages mais mes articles préférés restent ceux consacrés à la beauté et à l’esthétisme de l’entre deux guerres. Ceux-ci je les ouvre toujours avec plus d’euphorie que les autres. Simplement parce que je vis cette époque au quotidien: chaque jour je me coiffe, me maquille et m’habille comme les femmes des années folles. Robe de garçonne, colliers de perles, smoky eyes et teint pâle, headband dans les cheveux ou carrément cranté… L’article sur l’idéal féminin à l’époque de Charlie Chaplin est génial, il explique très bien tout cela.

Vous êtes effeuilleuse burlesque ?

Vous aussi, vous êtes dans le milieu du burlesque ? Vous voulez nous raconter vos meilleures anecdotes et vos secrets de beauté ? N’hésitez pas à nous contacter via le formulaire de contact !

Créatrice de Vintage Make-up, fan de beauté naturelle et en perpétuelle quête de trouvailles & coups de coeur à partager.

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