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Rosie the Riveter : Analyse d’une icône Américaine

Rosie the Riveter représentait l’icône de l’effort de guerre des femmes lors de la Seconde Guerre Mondiale. Zoom sur ce personnage mythique peu connu…

Howard Miller can do it !

Alors que les hommes étaient partis au front, le gouvernement américain décida de lancer une campagne afin de recruter un maximum de femmes possible dans les usines d’armement. Cette campagne avait pour but non seulement d’encourager les femmes à travailler pour l’effort de guerre mais aussi à convaincre les hommes dont la majorité était contre le travail des femmes notamment depuis la Grande Dépression où les femmes qui travaillaient étaient accusées de voler le travail des hommes pourtant cruellement manquant.

La première représentation de Rosie date de 1942 avec l’affiche de l’’illustrateur J. Howard Miller qui s’est lui-même inspiré d’une photographie représentant une jeune femme de 17 ans au travail, cette jeune femme s’appelait Geraldine Hoff Doyle et est décédée en 2012 . Cette affiche avait été créée pour une usine mais ne marqua pas les esprits à l’époque et ne resta pas plus de deux semaines sur les murs de l’usine.

La première mention du prénom Rosie pour désigner cette icône apparaît avec la chanson intitulée Rosie the Riveter de Redd Evans and John Jacob Loeb. La voici, ici interprétée par ‪The Four Vagabonds‬.

Rose Will Monroe, la Rosie

En 1943 Norman Rockwell s’inspire de cette chanson peindre son portrait de Rosie, parut à la une du Saturday Evening Post. Cette fois Rosie apparaît beaucoup moins féminine, elle a une musculature impressionnante, elle mélange poignet de force et rouge à lèvres et pose son pied droit sur un exemplaire de Mein Kampf.

La même année, l’acteur Walter Pidgeon fit une tournée de promotion pour les War Bonds, les emprunts obligatoires permettant de financer l’effort de guerre, c’est ainsi qu’il rencontra Rose Will Monroe, riveteuse de son état. Elle fut engagée pour jouer dans un film de propagande pour les War Bonds et c’est ainsi qu’elle devint LA Rosie, incarnant à la fois celle de la chanson et celle de la couverture du Saturday Evening Post par Norman Rockwell.
Quant à l’affiche de l’’illustrateur J. Howard Miller elle connut son heure de gloire dans les années 80 où elle fut reprise par des féministes. C’est seulement à ce moment-là que Geraldine Hoff Doyle apprit qu’elle avait servi de modèle pour une affiche !

Adepte du eye-liner sous toutes ses formes et grande fan des années 50, je vous partage mes meilleurs techniques et coups de coeur beauté.

2 Comments

  1. Coucou! suite au metropolitan vintage show, je vous ai fait un petit aparté sur mon blog! Allez y voir!

    • Camille Liberty Reply

      Coucou Ombeline ! Merci beaucoup pour la mention dans ton article ! Ton blog est très cool, bonne continuation à toi !

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